60% de la population de plus de 40 ans souffre
de parodontopathies, et de plus en plus de jeunes adultes sont confrontés à
cette maladie.
Sommes-nous
suffisamment armés pour lutter contre ce fléau mondial ?
La
thérapeutique classique, coercitive, chirurgicale, ne semble pas apporter les
résultats escomptés, et est de plus assez douloureuse.
La
thérapeutique médicale classique, utilisant des antibiotiques à forte dose, ne
semble pas non plus, selon les études en vigueur, apporter des résultats
extravagants, bien que toutefois, elle soit beaucoup moins agressive .
Mais
utiliser des antibiotiques à haute dose est, à ce jour, antinomique, et
favorise ipso facto la mutation génétique des germes, créant de toute pièce ,
ce que j’avais dénoncé il y a déjà 25 ans, les infections nosocomiales. J’avais
été à l’époque pris pour un fou par les confrères… Ce fut du reste le même
jugement de valeur de la part de la profession quand j’expliquai il y a
quelques 20 ans la toxicité des amalgames.
Bref,
il n’est pas bon d’avoir raison trop tôt !
Et
bien tant pis, je continue sur ma lancée.
Or
les deux écoles, chirurgicale et médicale,
s’accordent pour dire, que lorsque il y a échec thérapeutique, il s’agit
d’une parodontite réfractaire. Le terme ne manque pas d’humour ! Quand on
arrive pas à traiter, c’est de la faute des germes ; voire du patient
Très tôt intéressé par les problèmes de gencives-
substrat avec l’os alvéolaire situé en dessous - des dents, j’ai très
rapidement considéré leur importance fondamentale dans la notion de
conservation de l’organe dentaire.
Fort des expériences
passées, et des divers techniques employées avec plus ou moins de bonheur, je
propose désormais l’hypothèse suivante :
Est-ce que la parodontite réfractaire ne serait pas une maladie de terrain, due à un agent pathogène non bactérien ?
Très intéressant, car si la faculté répertorie 9 germes pathogènes très actifs dans la maladie parodontale, elle n’évoque absolument pas d’autres possibilités.
Les 9 germes en question sont classés, répertoriés et analysées par des kyrielles d’examens bactériologiques très compliqués et qui coûtent fort cher. Le but de ces analyses et de déterminer quel antibiotique choisir pour traiter l’infection.
Je me sentais déjà moins concerné, ne traitant par principe, pas par antibiothérapie. Ces germes ont une coloration gram négative, excepté peptostreptococcus micros, ce qui signifie que leur éradication est plus difficile que pour des germes de coloration gram positive, d’où l’intérêt d’une analyse bactériologique permettant de déterminer l’antibiotique de choix.
Jusque là c’est parfaitement logique, sauf quand on ne veut pas prescrire d’antibiotiques . L’idée me fut suggérée par les travaux de mon ami le Docteur Philippe Besson de Genève. L’excellent confrère travaille depuis longtemps sur le Candida albicans, levure saprophyte du système digestif qui sous l’influence de certains facteurs va se transformer en un mycelle (champignon), toxique lui-même mais également libérant un grand nombre de toxines, dont certaines sont neurotoxiques (comme la canditine), et traverser la paroi intestinale pour disséminer dans le milieu interstitiel.
Candidas en microscopie à contraste de phase.
En résumé, et pour être plus clair, sous l’influence du stress principalement, mais également des facteurs alimentaires, des médications chimiques dont les antibiotiques ( !), la levure qui vit à l’état normal dans le système digestif (de la bouche à l’anus) va se transformer en champignon et infester l’organisme. Charmant tableau !
La coloration de Gram doit son nom au bactériologiste danois Hans Christian Gram qui mis au point le protocole en 1884. C'est une coloration qui permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi bactérienne, et d'utiliser ces propriétés pour les distinguer et les classifier. Son avantage est de donner une information rapide sur les bactéries présentes dans un produit ou un milieu tant sur le type que sur la forme.(Encycl. Wikipedia)
Sachant que 80 % de la
population est atteinte de « Candidose », dont les symptômes
classiquement décrits sont (de façon non exhaustive) des fatigues chronique,
des ballonnements, des problèmes digestifs, des nausées etc., il me semblait
intéressant de se pencher sur la question.
J’ai pu donc mettre au point
une série de test avec l’aide et les conseils des laboratoires Merieux à
Geneve, qui me permettent par de simple prélèvement , de déterminer si la
parodontite dont souffre le patient est « bactérienne » ou
« mycélienne », ce qui va permettre d’affiner le traitement
naturopathique.
Le
contrôle microscopique est également très important, car il permet , tout comme
la bactériologie, de suivre très finement l’évolution du traitement.
Le
traitement enfin est très important, les personnes souffrant de Candidose
savent combien il est difficiles de les erradiquer.
Il
est basé sur :
§ Des
procédures d’hygiène buccales particulières, visant à réduire l’acidité de la
bouche (le Candida est acidophyle), sous contrôle pHmétrique qui utilise des
appareils numériques donc très précis.
§ Un
nettoyage soigneux mais non aggressif uniquement lorsque la flore buccale est
dans un équilibre suffisant (d’où l’erreur de faire des détartrages sans
préparation médicale préalable , car on ne fait qu’aggraver les problème
parodontaux)
§ Un
traitement médical général en phytothérapie et homéoptahie
§ Un
traitement de terrain en spagyrie par exemple
§ Des
séances de laser de puissance ( j’utilise le laser YAP)
Des
contrôles réguliers de la flore et des l’état de la gencive.
Fort
de cela, les résultats très encourageants, semblent démonter que l’hypothèse de
la forme candidosique de la parodontite chronique pourrait se révéler une
réalité.
Je laisse
à l’avenir le soin de juger mes propos.