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La parodontologie médicale biologique ou P.M.B.

 --> Le traitement de la parodontite candidosique.   Introduction.   Partant du principe de base que le traitement antibiotique de ce type d’infection est quasi impossible, que les amphotéricine B sont de graves dépresseurs du rein, et que dans la littérature il est extrèmement difficile de trouver un traitement adéquat pour la parodontite candidosique, nous avons tenté pour faire avancer le sujet , de mettre en place un traitement alliant des produits naturels aux technologies les plus avancées. La parodontite candidosique apparait toujours lors de déficiences du système immunitaire (diabète, HIV, etc...) mais aussi est très liée au tabagisme, au stress, et à l’alimentation. De plus , la notion de terrain particulier reste une cause prépondérente des infections parodontale à candida albicans. Dans mon cabinet, le pourcentage de patients atteints de parodontite candidosique est de l’ordre de 27,8 %. Enfin, la problématique essentielle de cette pathologie est le risque de dissémination, d’abord au tractus digestif, puis génital et enfin la possibilité de dégénérer en candidémie, pathologie présentant un taux léthal de 40 %.   Gestion du stress. La notion de stress sera prise en compte comme facteur très aggravant voire déclenchant du processus pathologique. Certaines techniques réflexes (auriculothérapie, acupuncture)  peuvent répondre avec efficacité au stress de même que des techniques de relaxation ( tai-chi, chi-qong, yoga…), mais la technique réflexe majeure de traitement du stress est sans conteste la nasosympathicothérapie.                                                                       
      Cette technique développée en France par Daniel Bobin est une reflexothérapie qui consiste en l’application endonasale de stylets à bouts ronds, qui impriment une pression sur la muqueuse, richement vascularisée, permettant ainsi une régulation neuro végétative. (le système vasculaire est étroitement liée au système ortho-sympathique). A noter que l’utilisation d’huiles essentielles de plante va permettre une potentialisation des effets. Le principe même d’une réflexothérapie est de créer un arc réflexe, qui, partant d’un point quelconque de l’organisme, va agir sur un autre endroit, voire un organe, et même une fonction, en régulant, dispersant ou tonifiant.   Il est très intéressant d’observer les actions réflexes importantes générées par cette technique, l’action sur le stress étant prépondérante.   C’est en France le Dr Bossy[1] qui a expliqué à travers ses ouvrages le fonctionnement des relations inter organiques par l’intermédiaire du système neuro végétatif .   Le deuxième élément intéressant de gestion du stress est la thérapie des fleurs de Bach. Les Fleurs de Bach sont des élixirs floraux réalisés à partir de trente-huit essences de fleurs. Elles sont nommées selon leur concepteur, le Dr Edward Bach (1886-1936), médecin anglais spécialisé notamment en chirurgie et bactériologie s'intéressant également à l'homéopathie, qui mène ses recherches sur le sujet de 1928 à 1936. Les Fleurs de Bach visent à rétablir l'équilibre émotionnel.   Plan d’hygiène bucco dentaire. (Fait suite à l’intro)   Le plan d’hygiène comportera des brossages réguliers avec une pâte de  Keyes {1}(bicarbonate de soude et eau oxygénée à 5 volumes ou 1,5 %, pâte dont la composition a été modifiée par nous mêmes, en utilisant de l’eau oxygénée à 5 volumes (1,5%) « goménolée » c’est à dire avec un ajout d’huile essentielle de Niaouli (Melaleuca viridiflora ou quinquinervia cineolifera) dans une proportion de 6 0/000 et de Disper[2] ,macromolécule permettant la fusion de l’huile  (non hydrosoluble) avec le péroxyde. Pour certains patients ne pouvant accepter une solution alcoolique, nous remplaçons le Disper par le Solubol[3].   Nous conseillons un brossage régulier 2 fois par jour pendant 1 mois, puis une fois par jour pendant au moins un an, et continuer au minimum 3 fois par semaine à vie.   Partant du principe que le candida va aller facilement coloniser le tractus digestif voire chez la femme passer aisément au niveau vaginal, il est important de prévoir une traitement plus général. Nous proposons la formule du Dr Grégoire COZON[4]:   à prendre en post prandial : Préparation magistrale d'un mélange de bases à usage thérapeutique en l’absence de spécialité équivalente disponible avec : Bicarbonate de soude: 46 g Bicarbonate de potassium: 60 g Carbonate de calcium: 100 g Carbonate de magnésium: 120 g Gluconate de zinc: 3 g Gluconate de manganèse: 1 g une demi cuillère à café du mélange de bases ci-dessus après les repas à diluer dans un verre d’eau, matin midi et soir avec 1 goutte d'Extraits de pépins de pamplemousse (type Citrobiol laboratoire Lescuyer ou Candikynol laboratoire Longévie ou Citrobiotic), augmenter de 3 gouttes tous les 2 jours jusqu’à 15 gouttes 3 fois par jour après les repas. Se laver la bouche, se gargariser  puis avaler. Réduire la prise du mélange de bases en cas de transit intestinal accéléré.   Nettoyage inter-dentaire. Lʼoutil idéal est le SOFT PICK de GUM. Il est souple, sans métal, et les petites barbes stimulent le tissus gingival lors du passage. Nous conseillons un nettoyage inter-dentaire tous les soirs.                                         Le soft pick pourra être imbibé soit de Betadine buccale (povidone iodée) soit d’une huile essentielle à phénol type Origanum Compactum , Eugenia Caryophyllus ou Ajowan fruits diluée à 3% dans du solubol et de l’huile végétale (aâ).   La RDG.   Nous effectuons ensuite une RDG ( restructuration dissipative gingivale) au moyen d’un laser Nd :YAP qui semble être une longueur d’onde très fortement absorbée de façon spécifique par les tissus dentaires (1.34µM). {2 , 3 et 4}   La R.D.G. : ainsi appelé par analogie aux structure dissipatives du Professeur Yllia Prigogine*1[5]. On peut admettre que l’action du laser sur les cellules et les bactéries, donc sur le système parodontal pathologique par exemple, génèrerait des structures dissipatives, qui évacueraient de la chaleur durant leur élaboration.   Donc apport d’énergie par le laser (onde laser) mais avec une chaleur moindre (défocalisation) ce qui permet une restructuration de la matière (la perte de chaleur structure la matière).     Du reste  le professeur Fritz Albert Popp [6] dans son ouvrage About the Coherence of Biophotons 1999 explicite le fait que les cellules humaines sont capable d’emmagasiner de la lumière et de la restituer dans certaines conditions, la chaine d’ADN étant l’antenne de réception et d’émission parfaite puisque du fait de son anatomie particulière elle sera toujours, sur sa longueur, perpendiculaire au faisceau lumineux incident.   La RDG est donc un signal, une information donnée à la cellule. { 5 et 6 }   Du point de vue pratique, on réalise une aspersion de toute la gencive avec du peroxyde d’hydrogène à 3%, puis  on tire des rafales en position défocalisée (10mm pour un YAP) avec une angulation d’environ 45° par rapport à la surface de la gencive, 3 rafales dans chaque quadrant en vestibulaire et en buccal.   Nous vérifions son effet en microscopie à contraste de phase.                                                                     
  Pour montrer l’effet bactériostatique de la RDG nous  avons fait un prélèvement de plaque pathogène avant puis après la RDG  que nous avons étalé sur gélose aspécifiques type TSA. La différence est flagrante.                                                                        
  Cette RDG est en fait une «mise en condition de la gencive» pour recevoir le traitement ultérieur. Elle devrait être faite avant tout acte invalidant, les détartrage par exemple, ou la chirurgie. En effet un acte réalisé dans un milieu bactériologiquement équilibré verra des suites opératoires facilitées. {7}   Le traitement laser .     Nous effectuerons le traitement avec deux types de lasers très différents: un laser de puissance et un LLLT (lasers froids) qui diffèrent par leur puissance de crête. En effet si les LLLT diffusent un faisceau de quelques milliwatts, les lasers de puissances génèrent des faisceaux de plusieurs milliers de watts.   Nous utilisons un laser de puissance de type Nd:YAP de la société Lobel médical (France). Il génère un faisceau de longueur d’onde de 1,34 µM. Le grand intérêt de ce laser est principalement physique: il est fibré (fibre biocompatible auto dénudable) il est bien absorbé dans l’eau il est bien absorbé dans l’hémoglobine il est très puissant (2600W) il est impulsé (impulsions de 150 µsec).                                      
    Le protocole comprend: 1/Une séance de diagnostic et de préparation (prise de conscience du patient, mise en place du plan de prophylaxie, radios, RDG, ) qui a été explicité dans l’article précédent. 2/Quatre séances de traitement actifs, qui se déroulent à un mois d’intervalle, selon le mode suivant, pour chaque quadrant:             RDG             Lithotricie (détartrage profond).Elle est faite de façon concomitante.Nous travaillons quadrant par quadrant sous Anesthésie locale si le patient est sensible.  Nous avons vérifié au microscope, si la flore est équilibrée, et dans ce cas on pratique la lithotricie. en utilisant des instruments émoussés, si possible. L’idéal étant le «sonic scaler»(air scaler).             Laser au contact (3 impulsions de quelques dizièmes de secondes dans chaque poche parodontale, dans un mouvement de bas en haut - en retrait- après irrigation au peroxyde goménolé . Nous utilisons principalement le laser YAP            qui a une longueur d’onde spécifique de 1,34µM. Intéressant car comme nous l’avons dit plus haut, il est fibré, il délivre une puissance importante (2800W) durant un temps très court (150µsec d’impulsion) et une fréquence donnée (ici 30 Hz)             LLLT {20}             Traitement en aromathérapie et Spagyrie Phylak 3/ Une séance de contrôle à un mois, avec vérification des poches encore actives après RDG, traitement au contact, LLLT. Le traitement en aromathérapie et en spagyrie est maintenu.   Effets du laser de puissance {8}:   Effet bactéricide par chaleur (environ 1800°), par destruction de la membrane (effet blast) et libération de l’oxygène cerviculé du peroxyde (aérobiose forcée). Nous complétons notre travail par une action  avec un LLLT {9} (nous favorisons la PCS laser de marque Vityas infra rouge à 810 - 880 nM et rouge à 650 nm). Nous apportons une stimulation des fibroblastes de même qu’une activation du système immunitaire local et loco régional.   Aromathérapie et Spagyrie   Le principe anti-infectieux ne pouvant être assuré par les antibiotiques, il convient de trouver des molécules actives sur le candida albicans pathogène (forme mycellienne) {11, 12 et 13 }.   Deux activités différentes doivent être mise en route: une action d’urgence, qui utilisera une huile essentielle à phénol, celle ci étant fortement bactéricide {15 et 16} . Ce traitements durera une dizaine de jours. Les huiles utilisées sont généralement des huiles dites «majeures de germe» telle que : Origanum Compactum Thymus thymoliferum Eugenia Caryophyllus Trachyspermum ammi. D’autres huiles peuvent être également utilisées. {17, 18 et 19} Nous les utilisons diluées à 3% dans du solubol, en pulvérisation locales , ou encore mieux, instillées dans les poches à l’aide des soft picks.                                                                    
  Nous réalisons ensuite un aromatogramme: En 1973, le Docteur Jean Valnet et le Docteur M. Girault créent le terme d'antibio-aromatogramme pour caractériser cet antibiogramme particulier effectué, non plus avec les antibiotiques classiques, mais avec des essences aromatiques. Depuis, antibio-aromatogramme s'est contracté en aromatogramme.   L'aromatogramme (étymol. du grec arôma et du latin aroma signifiant "arôme", et du grec gramma signifiant "lettre, écriture") est une méthode de mesure in vitro du pouvoir anti-bactérien des huiles essentielles. Cet examen est donc l'équivalent d'un antibiogramme où les antibiotiques sont remplacés par des huiles essentielles. La signification et l'interprétation d'un aromatogramme est la même qu'un antibiogramme. Le résultat de cet aromatogramme permettra de déterminer les huiles dite de terrain qui seront prescrites. Huiles à alcool, aldéhydes, esters, etc.                                                                 
L’utilisation conjointe de produits spagyriques {21 et 22} (Phylak par exemple: Echinacea, Parodontite etc.) qui peuvent être associé sans danger à toute autre thérapeutique (et c’est là un énorme avantage), assure le continuum du traitement durant de nombreux mois. En effet, l’éradication du candida dans les poches parodontales , est extrèmement difficile, et c’est dans cette optique que les traitements conjoints anti infectieux et de terrain permettent d’avoir un bon résultat. Mais il faut rester vigilant sur le principe que la parodontite candidosique se stabilise mais ne se guérit pas. Enfin, un régime alimentaire excluant toute forme de sucre (sucres lents et sucres rapides) durant une année doit être mis en route.   Conclusion. La parodontite candidosique est une pathologie que l’on rencontre dans 28,7 % des maladies parodontales. Elle est peu diagnostiquée (cf article précédent), et surtout peu traitée. La notion de terrain doit être prise en compte de façon impérative, l’alimentation et le stress doivent être gérés par le praticien et le patient. Ce n’est que dans un rapport de confiance mutuel que le traitement sera mené à bien, tout en sachant que l’on stabilise la maladie, et donc qu’on ne la guérit pas.
[1] J. Bossy, Bases neurobiologiques des réflexothérapies, Masson, Paris, 3e éd. J. Bossy et coll. Les Micro-systèmes de l'acupuncture, Masson, Paris, 1984 [2] Pour le DISPER Complexe liposomal naturel destiné à émulsionner les huiles essentielles. Alcoolat de membranes de cellules végétales (acides gras insat. et sat., phospholipides, lipides, eau, alcool, antioxydants (vit. E & C).: http://www.sigene.com/ index.php?page=mypage&iId=10 [3] Pour le SOLUBOL. Le solubol est un complexe végétal naturel sans alcool destiné à solubiliser les huiles essentielles, pour une utilisation alimentaire ou cutanée.: http://www.mon- herboristerie.com/solubol-emulsifiant- p-625.html [4] Grégoire Cozon M.D. Ph.D. Maître de conférences des Universités/praticien hospitalier, UFR de médecine Lyon-Est, Université Cl. Bernard Lyon1 [5] Ilya Prigogine (25 janvier 1917 à Moscou - 28 mai 2003) est un physicien et un chimiste belge d'origine russe. Il a reçu le prix Nobel de chimie en 1977, après avoir reçu la Médaille Rumford en 1976. [6] Fritz-Albert Popp (né en 1938 à Francfort-sur-le-Main, Allemagne) est un chercheur allemand en biophysique.Après des études de physique expérimentale à Göttingen et à Wurzbourg, Popp a obtenu son doctorat en physique théorique à l'université Johannes Gutenberg de Mayence puis un poste de professeur à l'université de Marbourg en Allemagne

 
   
   
   
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